Dans Paroles de baskets (et autres objets bavards), il donne vie à toutes ces choses qui nous entourent, avec humour, poésie et originalité. Au programme : vingt récits courts où la réalité est bouleversée par l’incarnation drôle et déroutante de tous ces objets.
Pour vivre ces aventures, l’auteur a imaginé un garçon nommé Enzo. Ses baskets, sa porte d’entrée, son oreiller se muent soudain en intarissables bavards. À la maison, à l’école ou dans la rue, le voilà obligé de répondre à ses affaires, qui, bizarrement, ne se mêlent pas de leurs affaires…
« Bouge tes fesses ! » crie le banc sur lequel il est assis. « J’en ai assez de ma copine », confie sa chaussette (rouge à pois blancs). « How do you do ? » demande son dictionnaire, pourtant français-français…
À coup sûr, ces nouveaux « êtres vivants » parviendront à vous surprendre, à vous amuser, parfois même à vous émouvoir. Bernard Friot réussit à rendre facétieuses et étonnantes ces situations de vie ordinaires et à en dévoiler une poésie cachée. Il leur donne une autre dimension, jamais explorée.