20 ans de présence auprès des enfants, des enseignants et prescripteurs
Depuis 20 ans, « Les Goûters philo » aident les enfants à réfléchir sur les questions qu’ils se posent et permettent de goûter avec délice au plaisir de manier les idées et de progresser dans la pensée. La collection leader du marché, pionnière de la philo pour les enfants de 8-12 ans : 46 titres vendus à plus de 2 millions d’exemplaires en France et traduits en 19 langues.
Pour fêter cet anniversaire, le site des Goûters philo fait peau neuve avec un graphisme moderne et de nouvelles informations.
Vous trouverez sur celui-ci toutes les suggestions pour organiser votre propre goûter philo, des questions pour aborder certaines thématiques, le parcours de nos auteurs.
Une nouveauté plus que jamais d’actualité : La tolérance et l’intolérance
Avec 46 titres à son actif, la collection continue de s’enrichir avec cette année : La tolérance et l’intolérance. Le vivre-ensemble est un sujet plus que jamais au cœur des débats qui animent notre société.
Tolérance ou indifférence ? Tolérance ou impuissance ? Comment fixer des limites à la tolérance sans tomber dans l’intolérance ? Le 47e « goûter philo » propose aux enfants de réfléchir à la question du vivre-ensemble. Des exemples simples et concrets pour amorcer le débat et réfléchir avec les enfants aux questions qu’ils se posent.
« Mes voisins ? Ils font et ils croient ce qu’ils veulent, tant qu’ils ne me dérangent pas, ça me va. »
Tolérance ou indifférence ?
« Ce qu’ils font et ce qu’ils disent me choque, mais qu’est-ce que tu veux que j’y fasse ? Pas le choix, j’accepte, voilà. »
Tolérance ou impuissance ?
« Ils me dérangent, je suis complètement contre leurs idées et leurs comportements, mais j’ai décidé de ne pas réagir. »
Voilà ce qu’on appelle la tolérance : une décision d’accepter des opinions ou des comportements qui nous dérangent, même si on a les moyens de les combattre. Étrange idée donc que celle de la tolérance : pourquoi accepter ce que l’on juge inacceptable ? Au nom de quoi décider de l’accepter ? Au nom du moindre mal. En effet, l’Histoire nous enseigne que la violence n’a jamais résolu les désaccords qui opposent les hommes. La tolérance est donc un choix par défaut, mais c’est un choix responsable : faute de mieux, mieux vaut tolérer. D’accord, mais jusqu’où ? Cela aurait-il un sens de tolérer le racisme, la xénophobie, le sexisme et toutes les formes de haine ? Une société tolérante ne courrait-elle pas le risque de se détruire elle-même si elle ne faisait rien contre ceux qui pourraient la menacer ? La tolérance exige qu’on fixe des limites. Mais comment faire le tri entre ce qu’il vaut mieux combattre et ce qu’il vaut mieux accepter ? Comment limiter la tolérance sans tomber dans l’intolérance ?