Avec 106 titres disponibles, la collection « Milan poche benjamin » est l’une des collections de référence sur le segment des premières lectures. 24 pages, 2500 signes et une complémentarité texte/image, voilà, en quelques mots, la recette d’un « Milan poche benjamin ». Alors, est-ce aussi simple ? Eh bien non car il y a beaucoup d’autres contraintes… Pour l’auteur, c’est d’abord de construire un « vrai » roman en 3 chapitres avec des mots simples (pas plus de 3 syllabes par mot). Le rythme doit être oral, car l’enfant lit souvent à voix haute au début de son apprentissage. Pour l’aider, les « Milan poche benjamin » n’hésitent pas à utiliser les allitérations, les répétitions.
Pour l’illustrateur, c’est un travail très précis. « L’illustration doit expliquer ce que dit le texte », note l’éditeur. Il ne s’agit donc pas d’interpréter, mais d’accompagner la lecture pour que l’enfant puisse comprendre l’histoire sans forcément savoir lire parfaitement.
La fabrication du livre est également étudiée pour que l’objet soit attractif : du papier glacé, une couverture à rabats qui permet de mettre en avant les mots difficiles et les personnages principaux
de l’histoire, un format poche… Pour que la lecture soit avant tout un plaisir !
Et pour aider les enseignants et les accompagner en classe, 10 fiches pédagogiques « Milan poche benjamin » sont désormais disponibles !
Ces fiches pédagogiques, réalisées par une équipe de professionnels de l’éducation, proposent des pistes d’exploitation en classe en se divisant en trois parties : compréhension du récit, production d’écrits et vocabulaire, et proposition de scénario pédagogique.