Les éditions Milan continuent d’enrichir leur catalogue pour les 8 – 10 ans
Il y a quelques mois, on vous a parlé d’Eloi et Dagobert et du fait que les éditions Milan proposent désormais aux 8 – 10 ans leur propre format. Pour rappel, celui-ci est plus grand qu’un poche, plus petit qu’un grand format et surtout, il reprend des thématiques quotidiennes, proches des préoccupations de ces lecteurs ! Des textes drôles et savoureux, illustrés et ancrés dans la vie quotidienne afin de permettre aux enfants de s’identifier.
Les Quinzebille font partie du lancement de ces nouvelles séries qui accompagneront ces lecteurs en quête de petits romans pensés pour eux !
Un duo auteur – illustrateur explosif !
A l’image de leurs héros, Rémi Chaurand (auteur) et Laurent Simon (illustrateur) ont un petit grain de folie. Et on le remarque tout au long de ce premier tome des Quinzebille… D’ailleurs l’auteur Rémi Chaurand ne se cache pas, l’humour est très important pour lui :
La rigolade ! Vous connaissez un truc qui plaît plus aux enfants ? C’est leur boulot principal, exclusif et indispensable. Une journée sans rigoler, c’est une journée ratée. Et, comme dans un petit coin de ma tête j’ai encore huit ans et demi, ce n’est pas trop compliqué d’aller chercher ce qui les fait rigoler.
Rémi Chaurand, auteur -entre autres – des séries chez milan : Eloi et Dagobert et Les Quinzebille
C’est un véritable relais qui se met en place entre le texte et l’illustration dans ce roman : les illustrations de Laurent Simon complètent à merveille le texte survitaminé de Rémi Chaurand, et y apportent des pauses bienvenues, et toujours avec beaucoup d’humour…
Les Quinzebille : une famille complètement déjantée !
Chez les Quinzebille, quand on appelle à table, c’est le chien qui déboule. Normal, il s’appelle Atable.
Chez les Quinzebille, on a du mal à appeler les chats, car… Comment s’appellent-ils, déjà ? Truchelle et Vodaze ? Michel et Topaze ? Bref, ils changent tout le temps de nom.
Chez les Quinzebille, le père, Arthur, cuisine volontiers, mais ses plats japonais font exploser le four. La mère, Mireille, prépare alors une tourte à la pizza : elle empile toutes les pizzas du congélateur, comme ça tout le monde goûte à tout, et il n’y a pas de jaloux. C’est l’aînée, Myosine, qui s’occupe du dessert ; sa spécialité, c’est le fouzitou : tu prends un grand saladier et tu y fous tout ce que tu trouves ! Un vrai régal du point de vue du plus petit… Enfin, c’est ce qu’on croit, car il a 2 ans et personne ne comprend ce qu’il dit, sauf sa grande sœur, Flantine, qui est toujours obligée de traduire pour ses parents. Mais il manque encore l’un des quatre enfants, non ? Ah oui, c’est Manille : normal, elle se cache dans un coin pour lire un documentaire sur la mythologie suisse.
Vous l’aurez compris, lire les aventures des Quinzebille, c’est plonger dans un quotidien normal, mais pas tout à fait, comme à la maison, mais pas tout à fait, on peut y reconnaître notre famille, mais pas tout fait, et pourquoi pas soi-même… mais pas tout à fait !