« Baby Power » : Soledad Bravi donne le pouvoir aux tout-petits !

En avoir marre du rose… ou du bleu, pleurer si on en a envie, faire de la danse ou de la bagarre… Voici un imagier drôle et impertinent de Soledad Bravi, où les bébés prennent la parole et se révoltent. Liberté, égalité et baby power !

À l’origine de Baby Power : un partenariat entre le magazine Picoti et Crescendo, réseau associatif pour la petite enfance et la parentalité, visant l’élaboration et la diffusion d’un guide promouvant l’égalité fille/garçon dès le berceau.

Dans cet imagier, Soledad Bravi dénonce avec humour les préjugés sexistes dont sont victimes les bébés et rappelle leur droit à développer tous leurs potentiels. Un imagier « coup-de-poing » qui fera rire les petits et réfléchir les grands !

Elle vous en dit plus…

Vous avez travaillé dans la publicité, la presse, la littérature jeunesse… L’illustration, ça vous connaît ! Comment y êtes-vous venue ? D’où vous vient ce style si reconnaissable ?

Je dessine depuis l’enfance, ma mère était illustratrice pour enfant. C’était tout naturel pour moi de faire des études de dessin.

Dès la terminale, je dessinais des petits personnages, mais pour que l’ensemble des dessins se ressemblent, il faut beaucoup, beaucoup travailler !

Vous êtes familière de l’univers des tout-petits. Comment trouver le bon ton pour s’adresser à ce public particulier ?

J’aime l’âge 0-5 ans, les petits ne savent pas encore lire, la lecture est un moment privilégié avec son papa ou sa maman. On prend l’enfant sur ses genoux et on commence la lecture. J’aime ce moment de communion. J’essaie de créer des livres qui plaisent aux petits mais aussi aux parents, parce que souvent on doit lire et relire plus de 80 fois les mêmes livres. 

Comment avez-vous imaginé Baby Power ?

Au départ, c’est une demande de crèche. Ils souhaitaient qu’on les aide à trouver une façon amusante de mettre le doigt sur cette façon systématique de sexualiser les comportements des filles et des garçons dès le plus jeune âge. J’ai souhaité en faire un livre pour que ça puisse toucher le plus de parents et d’enfants possible.