Les week-ends de Polka, c’est une nouvelle série pour les enfants de 5-7 ans qui aiment encore qu’on leur raconte des histoires mais qui ont aussi hâte de lire des livres de grands !
Une drôle d’héroïne à l’imagination débordante
Polka est une petite fille rigolote, « gigotante » et à l’imagination débordante, comme ses petits lecteurs. Elle est née sous la plume de Thibault Bérard et les pinceaux de Charles Dutertre, un duo de talent réuni pour la première fois. Le temps d’un week-end, on partage ses aventures loufoques au gré de deux histoires : celle du samedi et celle du dimanche. Car le week-end, on a deux fois plus le temps de vivre des choses incroyables… et de lire !
Dans le premier tome, Polka s’éclate, notre héroïne se déchaîne sur Guimi Guimi Guimi le samedi midi, parce que danser, c’est tout de même plus cool que de manger des haricots. Puis on la retrouve dans la solitude du dimanche matin, quand toute la maisonnée dort encore. Alors Polka imagine des trucs dingues pour se changer les idées… des choses un peu méchantes mais tellement rigolotes…
Les week-ends de Polka, ce sont des ouvrages à mi-chemin entre l’album et le roman graphique, qui permettent un double usage : la lecture partagée avec le parent, ou en autonomie. Le deuxième opus – Polka s’évade – sera publié en septembre prochain.
Nul doute que la malicieuse Polka deviendra la meilleure amie des enfants et que tous les parents se reconnaîtront dans ses tranches de vie savoureuses !
Trois questions aux auteurs
Thibault Bérard est né à Paris en 1980. Après des études littéraires, il devient journaliste, puis éditeur. Responsable du secteur romans d’une maison d’édition parisienne pendant quinze ans, il vient de décider de se consacrer exclusivement à l’écriture depuis les Alpes-de-Haute-Provence, où il vit « au paradis » depuis peu. Il signe les textes des Week-ends de Polka.
Thibault Bérard, qui es-tu ?
Un grand rêveur, c’est ce qui me vient en premier. Comme beaucoup d’écrivains, les livres font partie de ce qui me tient en vie. Enfant, je dévorais avec gourmandise les romans de Pierre Gripari et Roald Dahl ; adolescent, j’ai vécu mes premiers « chocs » littéraires, avec H.G. Wells, Zola et Golding. Adulte, j’ai beaucoup « tourné » autour des livres, de leur production à leur réception. J’ai débuté par le journalisme littéraire. Après avoir chroniqué des romans pendant deux ans, j’ai eu l’opportunité de les publier, en devenant éditeur. Ce fut la grande aventure professionnelle de ma vie, quinze ans d’édition au sein de Sarbacane. Puis un jour, la tentation de faire « le grand saut », en publiant mes propres livres. Et sans m’en être rendu compte, me voilà à 42 ans qui renoue avec mon rêve d’enfance : être écrivain.
Peux-tu nous présenter Polka et nous révéler quelques-unes de tes sources d’inspiration ?
Polka est née pendant le confinement, alors que j’essayais de travailler devant mon ordinateur sur le texte d’un des auteurs dont je m’occupais alors chez Sarbacane. Ce n’était pas facile de travailler à la maison, avec tous les enfants, mais il faut bien dire que ma fille cadette Thelma était celle qui favorisait le plus la déconcentration. J’ai rarement vu une enfant aussi farfelue. Pour elle, vivre, c’est imaginer et raconter. Ce jour-là, elle se prenait pour un chien, et il n’était pas question de s’adresser à elle comme à une petite fille. Elle réclamait même qu’on lui jette un bâton, pour qu’elle nous le rapporte ! En un clin d’œil, j’ai vu naître Polka, la cousine littéraire de ma fille. Une enfant capable de s’imaginer qu’elle pourrait se transformer en brocoli à force de manger des brocolis ! Mais qui est aussi un réservoir inépuisable de tendresse et de joie.
Les week-ends de Polka est une série qui s’adresse aux enfants de 5-7 ans. Comment écrit-on pour les enfants de cet âge ?
Comme pour tous les autres publics : avec amour ! Il faut aimer son lecteur autant que son personnage et son histoire. Quand j’écris Polka, je pense Polka. Je mets mon cerveau au diapason de son énergie de fillette remuante. Et je prie pour que ça ricoche avec l’énergie de mes petits lecteurs et petites lectrices, qui auront à peu près l’âge de Polka. Je ne veux surtout pas penser à l’avance à un vocabulaire choisi ou simplifié pour eux, ni à des thématiques censées « plaire à cet âge ». Celle qui commande, c’est Polka. Si elle se réveille très tôt et de mauvais poil, avec l’envie de ne pas être sage, elle donnera naissance à l’histoire du gâteau de crottes. Moi, je me contente de suivre ses pas, comme dans une danse à deux. J’essaie de m’adapter à elle : elle sait ce qu’elle fait !
Chaque histoire de Polka est entièrement illustrée par Charles Dutertre, formé à l’École supérieure d’arts et médias de Caen/Cherbourg et à l’école régionale des beaux-arts de Rennes. Il travaille pour la presse (Ouest-France, Bayard Presse) et, depuis le début des années 2000, il illustre des ouvrages jeunesse. Il a aussi réalisé quelques albums en tant qu’auteur, principalement des imagiers. Parmi ses albums jeunesse, Tu parles, Charles ! et La Première Fois que je suis née, tous deux écrits par Vincent Cuvellier, ont obtenu de nombreux prix.
Charles Dutertre, qui es-tu ?
Je suis un illustrateur de livres pour enfants depuis longtemps. J’adore dessiner, et de plus en plus. La journée, je fais des illustrations pour les albums, et le soir, des croquis dans des carnets. Et j’espère continuer encore deux fois plus longtemps.
Comment as-tu imaginé le personnage de Polka ?
Quand je dessine un personnage, je fais attention aux cheveux. Ils en disent beaucoup sur le héros. Et j’ai rajouté une petite broche dans les cheveux pour que l’on reconnaisse bien Polka !
Quelles ont été les techniques utilisées dans ton travail sur Polka ?
J’imprime la maquette de la mise en pages sur des feuilles A4. Je fais ensuite les croquis dans le train. C’est assez pratique pour dessiner sans être trop dérangé. À l’aide d’une table lumineuse, je redessine au stylo plume. Et je termine avec la mise en couleurs sur ordinateur.
Polka vous donne rendez-vous
le 19 avril en librairie !