Paroles de trucs et (autres objets bavards)
Atelier d’écriture du 9 novembre à partir de la découverte de Paroles de baskets (et autres objets bavards)
La porte
Un jour, la porte m’a dit :
Ne m’ouvre pas, tu vas faire des cauchemars !
J’ouvris la porte et tout à coup j’aperçus le pays des diables, enfin je crois …Il faisait chaud, il y avait des volcans partout et j’étais pétrifié …
Je t’avais prévenu de ne pas m’ouvrir.
Au sommet du manoir, j’aperçus le roi de feux. Il faisait peur, il maîtrisait le feu comme personne d’autre et tout à coup, je me réveillai en sursaut ! Tout ça n’était qu’un horrible cauchemar.
La porte m’avait-elle parlé ???
L’arbre à chats
Un jour, mon arbre à chats m’a dit :
Tu peux arrêter de me griffer ?
Oui mais je n’ai pas d’autres arbres à chats.
Bah tu n’as qu’à en acheter un autre.
Hors de question, je t’aime bien.
Moi, je ne t’aime pas et je ne supporte pas tes griffes !
Bon alors je ferai moins mes griffes sur toi.
C’est ainsi qu’ils sont devenus des amis.
L’ordinateur
Un jour, mon ordinateur m’a dit :
Pirate un autre ordinateur.
D’accord, ai-je dit.
Alors Ylan se mit au travail, il alluma son ordi, il pirata un compte bancaire et devint milliardaire.
Partage un peu d’argent avec moi, demanda l’ordinateur.
C’est ce qu’ils firent, ils s’achetèrent une nouvelle maison et des ordinateurs.
Le cahier
Un jour, le cahier m’a dit :
Enzo, arrête de me faire des ratures !
C’est pas de ma faute si je suis nul en orthographe.
Bah ! Fais un effort enfin !
Trois jours plus tard.
Enzo arrive à l’école et sort son cahier. Le cahier dit à Enzo :
J’espère que tu t’es amélioré en orthographe.
Enzo répond au cahier :
Oui, j’ai beaucoup écrit ce weekend et j’en ai profité pour acheter … un blanco.
Le poste de musique
Un jour, mon poste de musique m’a dit :
Arrête d’écouter de la musique démodée !
J’aime trop cette musique là, dit Gabriel.
Oui mais je ne l’aime pas, crie le poste.
Je sais mais c’est trop rigolo, s’exclame Gabriel.
Si c’est ça, je ne serai plus ton poste.
Je vais acheter un MP3 alors et t’offrir à mes grands-parents.
Le dictionnaire
Un jour, un dictionnaire m’a dit :
Je peux te poser une question ?
Oui, quoi, dit Maxence.
Tu peux m’utiliser ?
Que veux-tu que je cherche ?
Heu cresson, s’il te plait.
D’accord, dit Maxence.
Deux minutes plus tard.
Voilà !
Maintenant, cherchons chaton, propose le dictionnaire.
Non, ça suffit ! Je t’ai assez utilisé !
Le dictionnaire abandonné fondit en larmes…
La console
Un jour, une console m’a dit :
Tu es fatigué Ilan, il faut que tu joues aux jeux vidéos.
Mais non, ma mère m’a dit de ne pas jouer aux jeux vidéos le matin.
S’il te plait, c’est juste pour ton bien, ordonne la console.
Tu as besoin d’aide pour allumer la console ? dit son frère.
Mais non ! Maman m’a dit de ne pas jouer le matin sinon elle va me disputer !
Bon je vais me recoucher, murmura son frère.
Moi aussi.
La console se tut, elle était triste.
Le crayon
Un jour, un crayon m’a dit :
Salut Paul ! J’aime bien écrire avec toi, mais arrête de me mâchouiller et de me mettre dans ton nez, s’il te plait.
Toutes mes excuses, je ne le ferai plus, promis.
D’accord, j’accepte tes excuses. A demain.
Le lendemain, Paul utilisa le crayon pour se gratouiller… le dos.