Marion marche vers sa serviette, les pensées tourbillonnent dans sa tête. Elle imagine les réactions de ses copines si elle leur présente Dylan. La honte de se balader avec un type d’1,50 mètre maximum. Elle est à deux doigts de mentir à Dylan, de lui dire que ses parents l’attendent pour déjeuner. Mais quelque chose la retient. Il manque 20 ou 25 centimètres à Dylan, et alors ? Pourquoi 20 centimètres changent-ils tout ?
Si Marion avait croisé Dylan sur la plage, elle n’aurait pas été vers lui.
Un corps, un visage, des yeux, des mains qui plaisent, sont des invitations. Des invitations à aller vers l’autre. Pour Marion, le corps de Dylan n’est pas une invitation. Mais plutôt un obstacle qui risque de lui barrer la route vers Dylan.
